Opinion ★★★★☆
La littérature britannique a produit plusieurs auteurs futuristes, de George Orwell et son fameux Nineteen Eighty-Four à Aldous Huxley avec Brave New World, avec une vision de l'avenir souvent très sombre. Mais contrairement à ces deux classiques publiés dans la première moitié du 20e siècle, The Children of Men de P.D. James a été publié en 1992.
L'histoire se déroule en 2027, l'infertilité s'est généralisée depuis près de 18 ans chez les femmes du monde entier, ce qui au fond revient à la condamnation de l'humanité à la disparation. Personne n'arrive à expliquer la raison de l'infertilité: certains accusent la pollution, d'autres les manipulations génétiques ou encore une malédiction divine.
Le monde plonge dans le désespoir qui mène à des tensions sociales et des violences quotidiennes.
Dans ce monde du futur, la Grande Bretagne est devenue une «forteresse policière», un peu à celle décrite par Orwell, où l'État contrôle tout le monde, persécute les immigrants clandestins et les garde dans des camps de concentration avant de les expulser par bateau. Une résistance armée s'active mais cela ne fait qu'aggraver la tension et le chaos dans le pays.
C'est dans cet environnement que Julian (Julianne Moore) une résistante à l'oppression de l'État contacte son ex-mari Theo (Clive Owen) pour lui demander de l'aider à sortir du pays la jeune immigrante clandestine Kee (Clare-Hope Ashitey) qui représente un miracle pour ses contemporains, car elle est enceinte. Le parcours pour sortir sera chaotique et périlleux pour ses aventuriers. A noter dans le casting, les contributions de Michael Caine et Chiwetel Ejiofor.
C'est le réalisateur mexicain, Alfonso Cuaron (Y Tu Mama Tambien, Harry Potter and the Prisoner of Azkaban) qui a adapté le roman de P.D. James, avec un style direct dont beaucoup de plans avec caméra à l'épaule, comme un reporter de guerre, ce qui rajoute à la tension des scènes.
Excellent long métrage, intelligent et passionné. J'ai aimé les petits clins d'oeil visuels: le prisonnier cagoulé à la manière d'Abu Ghraib, ou encore à la pochette de l'album Animals de Pink Floyd (voir photo ci-dessous).
La littérature britannique a produit plusieurs auteurs futuristes, de George Orwell et son fameux Nineteen Eighty-Four à Aldous Huxley avec Brave New World, avec une vision de l'avenir souvent très sombre. Mais contrairement à ces deux classiques publiés dans la première moitié du 20e siècle, The Children of Men de P.D. James a été publié en 1992.
L'histoire se déroule en 2027, l'infertilité s'est généralisée depuis près de 18 ans chez les femmes du monde entier, ce qui au fond revient à la condamnation de l'humanité à la disparation. Personne n'arrive à expliquer la raison de l'infertilité: certains accusent la pollution, d'autres les manipulations génétiques ou encore une malédiction divine.
Le monde plonge dans le désespoir qui mène à des tensions sociales et des violences quotidiennes.
Dans ce monde du futur, la Grande Bretagne est devenue une «forteresse policière», un peu à celle décrite par Orwell, où l'État contrôle tout le monde, persécute les immigrants clandestins et les garde dans des camps de concentration avant de les expulser par bateau. Une résistance armée s'active mais cela ne fait qu'aggraver la tension et le chaos dans le pays.
C'est dans cet environnement que Julian (Julianne Moore) une résistante à l'oppression de l'État contacte son ex-mari Theo (Clive Owen) pour lui demander de l'aider à sortir du pays la jeune immigrante clandestine Kee (Clare-Hope Ashitey) qui représente un miracle pour ses contemporains, car elle est enceinte. Le parcours pour sortir sera chaotique et périlleux pour ses aventuriers. A noter dans le casting, les contributions de Michael Caine et Chiwetel Ejiofor.
C'est le réalisateur mexicain, Alfonso Cuaron (Y Tu Mama Tambien, Harry Potter and the Prisoner of Azkaban) qui a adapté le roman de P.D. James, avec un style direct dont beaucoup de plans avec caméra à l'épaule, comme un reporter de guerre, ce qui rajoute à la tension des scènes.
Excellent long métrage, intelligent et passionné. J'ai aimé les petits clins d'oeil visuels: le prisonnier cagoulé à la manière d'Abu Ghraib, ou encore à la pochette de l'album Animals de Pink Floyd (voir photo ci-dessous).